La réhabilitation d'un patrimoine rural authentique
Un peu d'histoire
Le bâti est typique des moulins à vent charentais : un moulin sur butte, une maison de meunier attenante avec certainement un appentis, et "une échoppe" qui constituait au XIXème siècle dans la région bordelaise une maison d’habitation.
La tonnelle du moulin a perdu son toit. Constituée de trois niveaux, elle est construite en pierre de taille, et non pas comme la plupart des moulins des environs en moellons.
Moulin, maison de meunier et échoppe sont abandonnés dans les années 1920, comme beaucoup d’autres dans la région, et se dégradent petit à petit au fil du temps, jusqu’à perdre toitures, planchers, portes et fenêtres, et voir leurs murs s’écrouler. Ainsi, la toiture du moulin s’est effondrée, recouvrant les mécanismes ; arbre et meules en équilibre précaire ont dû être démontés pour sécuriser le moulin.
Source : Nicolas Sciard
La réhabilitation
Réalisée par l’actuel propriétaire des lieux, Nicolas SCIARD
"Il s’agissait de sauver un patrimoine rural authentique menacé d’une ruine totale"
Tout commence au début des années 1990, au détour d’une promenade sur la route des Crêtes à Saint Thomas de Conac, la découverte de terres en friche, à l’assaut d’une forêt de lierre et de ronces, et soudain, un encadrement de fenêtre en pierre de taille, les ruines d’une grande maison avec en son sein un puit d’une vingtaine de mètres, puis une plus petite maison, et sur une butte émerge un moulin à vent ! Tombé amoureux de ce lieu mystérieux et enchanteur, qui avait beaucoup de secrets à révéler, Nicolas SCIARD s’est rendu propriétaire en 1992 de ce qui restait du Moulin de la Grassière et a décidé de le réhabiliter par la restitution d’un habitat rural autour du moulin, dans le respect de l’emplacement et de la forme des bâtiments d’origines, avec les matériaux avec lesquels ils avaient été construits. Les rêves devenant ainsi réalité !
Aujourd’hui
Ce lieu enchanteur est aujourd’hui proposé à la location meublée saisonnière en para-hôtellerie.